Bien dans leur commune, la famille Lacroix a préféré agrandir sa maison plutôt qu’en partir. Pour un budget très raisonnable, la maison est transformée.
L’existant : une maison de plain-pied de 100 m² + véranda de 38 m².
La surélévation construite en ossature bois ajoute 60 m².
Quitter toulouse
En 2012, Sandrine et Baptiste Lacroix quittent le centre-ville de Toulouse pour Longages, une commune de moins de 3 000 habitants située au sud de la Ville rose, entre Carbonne et Muret. Le couple y achète une maison avec piscine, sur un terrain de 1 900 m². De plain-pied, l’habitation compte deux chambres et un bureau. Aux 100 m² de surface habitable, s’ajoutent les 38 m² de la véranda aménagée.
Besoin de plus grand
4 ans plus tard, l’arrivée d’un second enfant et des finances au vert posent la question d’agrandir ou de déménager pour plus grand. « Entre 2012 et 2016, le marché de l’immobilier a baissé, reconnaît Baptiste Lacroix, et la maison a perdu 20 % de sa valeur. Nous aurions trop perdu d’argent à la vendre. » Le couple opte donc pour l’agrandissement. Une nouvelle question se pose alors : un agrandissement horizontal ou vertical ? Plutôt que de grignoter le jardin, le couple préfère une surélévation.
Ses besoins sont clairs : « 3 chambres et une salle de douche en plus ». La famille Lacroix va consulter trois entreprises pour finalement retenir la société Espace Charpente, basée à Longages. « On nous en avait dit beaucoup de bien », se souvient Baptiste. La société réalise une centaine de surélévations par an en région toulousaine. « Nous sommes spécialisés sur ce marché, précise son gérant Laurent Negretto. Et nous disposons de toutes les garanties et assurances. » Créée en 1989, l’entreprise compte aujourd’hui 33 collaborateurs et une quinzaine d’entreprises partenaires. Elle propose des solutions à finir soi-même ou clés en main. En 2014, elle met au point la surélévation « prête à poser » Uptima, à coût maîtrisé, spécialement conçue pour les maisons à charpente en fermettes industrielles. Elle revient pour le client entre 15 et 20 % moins chères. C’est la solution qu’ont choisi les Lacroix.
Le chantier
Pendant les travaux, la famille occupe la maison tout à fait normalement. « Nous travaillons sans intervention en milieu habité, précise Laurent Negretto. Ce n’est qu’à la fin que la trémie de l’escalier est ouverte. »
Les travaux de surélévation démarrent avec la pose des poutres PoutrEspace.
Les murs en ossature bois de la surélévation sont installés.
Vue de l’intérieur de la surélévation : murs en ossature bois, fenêtres PVC et caisson du volet roulant.
Les murs sont isolés par de la laine de verre. Le Placo vient ensuite par dessus.
La trémie de l’escalier a été percée : c’est la dernière étape du chantier qui commence.
Laurent Negretto d'Espace Charpente l’assure : « On peut surélever toutes les maisons ».
La surélévation de 60 m² est construite en ossature bois revêtue d’un bardage bois peint en blanc. Elle est isolée par 140 mm de laine de verre dans les murs. Espace Charpente a également posé les menuiseries à double vitrage en PVC, les volets roulants, le Placo, les gaines de plomberie et d’électricité. Baptiste et Sandrine sont satisfaits : « Nous avons été contents d’Espace Charpente. Ils ont été très sérieux ».
La part des propriétaires
À la demande du couple, Espace Charpente a livré une surélévation prête à finir. Les Lacroix ont gardé à leur charge les peintures, les sols, les faïences, l’escalier, le mobilier de salle de bains et les équipements. La pose des robinets, du pommeau de douche, du bac à douche, des WC, a été confiée à Marcel Avignant, plombier qui travaille déjà régulièrement avec Laurent Negretto. Espace Charpente avait fourni au couple une liste d’artisans partenaires.
Baptiste a posé lui-même le plancher acheté chez Castorama, un stratifié grand passage, et s’est fourni en peinture à la Maison de la Peinture. Tous les murs ont été peints en blanc. « On joue la couleur avec le mobilier, les tableaux, les rideaux », explique Sandrine. Le carrelage de la salle de bains provient de CCL à Portet-sur-Garonne, tout comme la robinetterie de douche. Baptiste se souvient : « Nous avons été très bien conseillés chez CCL ». Les lavabos proviennent de chez Leroy Merlin. Le bac à douche extra-fin et les WC de chez Malrieu à Muret. Baptiste a fabriqué lui-même le meuble de salle de bains.
Au rez-de-chaussée, le bureau et une chambre ont été cassés pour créer une très grande pièce à vivre et implanter l’escalier à limon central en métal et marches en hévéa lasuré.
En définitive, la surélévation a entraîné une réorganisation de l’espace intérieur de la maison. Sandrine et Baptiste Lacroix sont très heureux de l’opération.
« Le coût d’une surélévation, c’est une mensualité. »
Pour Laurent Negretto, gérant d’Espace Charpente, « il est impossible de parler coût au m² ». Tout dépend de la configuration, des options, du chantier, assure-t-il. « Ce qu’il faut déterminer, c’est une mensualité. Une mensualité que l’on souhaite investir. Vu les taux actuels, il faut emprunter.
De toute façon, une surélévation valorise son patrimoine, à condition d’avoir la dommages-ouvrage. Cette assurance obligatoire dont nous faisons bénéficier nos clients permet une extension aux existants. »
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer