À 10 mn de Blagnac, les Jardins d’Engandou produisent plus de 300 références de plantes adaptées à tous les jardins de la région. Rien ne prédisposait Laure à diriger cette entreprise en emboitant le pas de ses parents.
Laure Delevers des Jardins d'Engandou.
À l’ouest de Toulouse, sur la commune de Montaigut-sur-Save, les Jardins d’Engandou comptent 28 hectares de plantes, arbres, arbustes et 8 salariés. « Nos plantes ont grandi ici, indique Laure Delevers qui dirige l’exploitation. Elles sont habituées au climat local, au vent d’Autan, aux fortes chaleurs. » C’est un atout indéniable. Ouverte aux professionnels et aux particuliers, la pépinière est reconnue au niveau européen pour ses magnolias : « Nous avons le plus important stock de magnolias d’Europe » dont le fameux Magnolia Grandiflora Mont Blanc aux immenses fleurs de 40 cm de large. « La pépinière a développé des variétés très florifères, aux magnifiques fleurs très odorantes. » Elle est également spécialisée en pin parasol et lagerstroemia (lilas des Indes).
La fleur du Magnolia Grandiflora Mont Blanc est immense.
Aux Jardins d’Engandou, on est aussi connu pour la qualité de ses conseils. En plus de la vente au détail, Laure Delevers accompagne les particuliers dans le plan de leur jardin (elle peut se déplacer sur place si besoin), propose livraison et plantation. « Nous avons l’expérience pour réussir un jardin sur la région toulousaine. Nous connaissons bien les sols. » 38 ans d’expérience, ça compte.
Récupération de l’eau de pluie et de l’eau d’arrosage, culture raisonnée et utilisation de solutions naturelles plutôt que des engrais chimiques et des insecticides. Les Jardins d’Engandou, c’est comme à la maison.
Voilà donc 38 ans que Liliane et Alain Delevers, les parents de Laure, ont créé les Jardins d’Engandou. L’histoire de cette pépinière généraliste n’a pas été de tout repos. Au quotidien : les arbres d’ornements, les fruitiers, les plantes méditerranéennes, les vivaces, les rosiers… une sorte de paradis sur Terre. Mais le gel de 1985 transforme le jardin d’Éden en cauchemar. Il détruit complètement la pépinière. En 1999, nouveau coup dur : une tempête de grêle détruit des années de labeur. À chaque fois, il leur faut tout recommencer. Ces difficultés, ils ne les souhaitent à personne, et surtout pas à leurs 3 filles, qu’ils poussent à choisir un autre métier. Lise, l’aînée, devient opticienne, Laure ingénieur chimiste et Leslie la benjamine se tourne vers les produits phytosanitaires. Après des années passées dans leurs métiers respectifs, Lise et Laure rejoignent leurs parents à la pépinière avant de prendre leur suite, à leur retraite en 2009. Depuis, Laure n’en est jamais repartie.
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