Si votre cumulus électrique ne produit plus que de l’eau froide, il est temps d’en changer. Par quel appareil ? Lequel est le plus rentable ?
« Par quoi remplacer mon cumulus électrique ? » Parce qu’il recevait souvent des particuliers avec cette question, l’Espace Info Énergie de Toulouse métropole a mené l’enquête.
L’association a comparé le coût à l’achat et à l’usage d’un cumulus électrique, d’un chauffe-eau solaire individuel (CESI) et d’un chauffe-eau thermodynamique (CET) pour une famille de 4 personnes.
Résultat : net avantage au chauffe-eau thermodynamique.
- Solution cumulus électrique
La fourniture et la pose d’un chauffe-eau classique de type cumulus électrique reviennent à environ 650 € TTC, posé.
- Solution Chauffe-Eau Solaire Individuelle (CESI)
Pour une famille de 4 personnes, un chauffe-eau solaire revient à environ 5 500 € TTC (4 m² de capteur et 300 litres de stockage) auxquels il faut soustraire le crédit d’impôt de 30 %, qui est plafonné, et en moyenne 130 € de Certificat d’Economie d’Energie (CEE). Le solaire couvre avec cette technologie entre 60 et 70 % des besoins annuels et doit faire appel à une énergie d’appoint pour maintenir une température de consigne tout au long de l’année. L’appoint électrique est inclus dans le CESI. Si vous possédez une chaudière au gaz pour le chauffage, elle pourra assurer l’appoint. Il vous en coûtera pour relier le CESI à la chaudière mais le gaz naturel étant moins cher que l’électricité, vous vous y retrouverez.
- Solution Chauffe-Eau Thermodynamique (CET)
Le chauffe-eau thermodynamique peut être branché sur l’air extérieur ou ambiant, dans ces deux cas il produit 2 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommé.
Mais il peut aussi être branché sur air extrait. Cela nécessite une VMC simple ou double flux. Dans ce cas, le CET sur air extrait produit 3 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommé. Cette solution est la plus performante.
Pour une famille de 4 personnes, l’investissement dans un chauffe-eau thermodynamique sur air extrait revient à environ 3 000 € TTC et 2 500 € TTC pour un système sur air ambiant ou extérieur. Le crédit d’impôt en 2017 pour ce matériel est également de 30% + 80 € de CEE.
Le tableau ci-dessus présente l’investissement de départ de chaque solution, la consommation annuelle d’électricité ou de gaz qu’il vous en coûtera la première année et le coût global sur 10, 17 et 20 ans. Le coût global tient compte de l’augmentation du coût des énergies.
La simulation suppose des hypothèses de départ :
- une consommation d’énergie de 2400 kWh/an dédiée à l’Eau Chaude Sanitaire (ECS),
- que le chauffe-eau électrique fonctionne exclusivement en Heures Creuses (HC),
- une augmentation de 4 %/an du prix de l’énergie électrique et 2 %/an du prix de l’énergie gaz naturel,
- un prix de 12 cts € TTC/kWh pour l’électricité HC et de 8 cts € TTC/kWh pour le gaz à l’année de départ,
- un COP annuel de 3 pour le CET sur air extrait,
- un COP annuel de 2 pour le CET sur air extérieur ou ambiant,
- une baisse de rendement des panneaux solaires Thermique de 10% tous les 10 ans
- une durée de vie de 20 ans pour le chauffe-eau électrique
- une durée de vie de 17 ans pour le CET (fiche d’application CEE –BAR-TH-148) et la pompe de circulation du CESI
- une durée de vie de 20 ans pour le CESI (fiche d’application CEE –BAR-TH-101)
- une maintenance annuelle de 50 € pour le CESI et le CET, et de 30 € pour le cumulus électrique
Le coût du remplacement de ces équipements est donc intégré dans la simulation.
Regardons le coût global de chaque solution après 17 ans d’utilisation (durée de vie théorique de l’installation CET) :
- remplacer le vieux cumulus par un nouveau cumulus électrique s’avère la solution la plus coûteuse.
- remplacer le vieux cumulus par un chauffe-eau thermodynamique est la solution la plus avantageuse. Toutefois, la durée de vie conventionnelle d’un CET étant estimée à 17 ans, le coût global du CET bondit la 18e année en raison de l’achat d’un CET neuf.
- remplacer le vieux cumulus par un chauffe-eau solaire est une solution intéressante, car faiblement impactée par l’augmentation du coût des énergies fossiles et électrique. Avec une durée de vie conventionnelle supérieure à celle du CET et un entretien moins coûteux, le CESI tire son épingle du jeu sur la durée.
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