Du jeudi 14 octobre au samedi 6 novembre 2021, l’artiste-peintre Bernard Cadène donne rendez-vous aux amateurs dans la ravissante Galerie Alain Daudet. Ses abstraits colorés et sa vision unique de notre environnement tenteront une nouvelle fois de séduire les amateurs d’art.
Arthur Dias
Le 10 rue de la Trinité sera le théâtre de la 140e exposition personnelle du Cugnalais, sobrement intitulé « Les chemins de la liberté ». Si les œuvres de l’auto-proclamé « marchand de bonheur » se veulent davantage abstraites avec le temps, les idées de ce dernier sont toujours aussi précises. « C’est un désordre organisé ! Il y a une construction qui ne laisse aucune place au hasard... Cet éclat de peinture rouge là est voulu et cette ligne jaune représentant un chemin aussi », explique l’artiste, en ciblant du doigt des coups de pinceaux sur la toile. Des détails pour les amateurs d’art qui représentent ni plus ni moins la pièce manquante du puzzle pour Bernard Cadène : « Une fois mon tableau terminé, je le dépose dans un coin de mon atelier durant quelques jours. Puis je rajoute une ligne, un point où je le déchire pour ne plus jamais croiser son chemin ». Une recherche perpétuelle de perfection ? Avec un brin d’humilité, l’originaire d’Aveyron préfère allier cela à la volonté de se renouveler. « S’il y a bien un acte qui me déplaît, c’est la répétition. Ce n’est pas pour moi, je touche à tout à travers des scènes de vie, des paysages ou encore des nus. Mes artistes références sont Miles Davis et Pablo Picasso... Vous savez pourquoi ? Ils ne font jamais la même chose ! »
Si la patte du peintre est reconnaissable au premier coup d’œil, son évolution est incontestable. Du haut de ses 79 ans, l’ancien bref professeur des Beaux-Arts de Toulouse en fait sa force : « Dans cette ex-position il n’y aura que des nouveautés. Un reflet de ma peinture récente à travers une trentaine d’œuvres. C’est un mélange de couleurs et d’abstraction de la réalité. »
Une perception de l’art qui fascine dans la Ville rose, l’Hexagone et bien au-delà des frontières comme le démontrent ses œuvres qui s’arrachent dans 22 pays à travers le monde. Des chiffres que relativise le prin-cipal intéressé : « Un Picasso vaut un clou, s’il n’y a pas de clou pour l’accrocher. »
À partir du 14 octobre, il ne sera cependant pas question de métal, seulement d’huile, d’acrylique et de toile, que Bernard Cadène invite chaleureusement à toucher avec les yeux. « Éveillez votre curiosité et venez passer un moment de bonheur pour rêver... C’est important. »
Retrouvez l'article dans MA MAISON édition Toulouse numéro 28 !