Dans la ville rose, la rénovation d’une toulousaine située quartier des Chalets a révélé tout son potentiel. La bâtisse a retrouvé son lustre d’antan, enrichie de tout le confort moderne.
La façade avant, sur cour, tout en briques et ornements, est classée.
Protégée par une marquise, quelle entrée superbe ! Cette toulousaine du XIXe siècle compte 3 niveaux : le rez-de-chaussée, le sous-sol et l’étage/comble.
La façade côté jardin présente un style années 1950 assez spectaculaire. À cette époque, une verrière de 37 m² surmontée d’une terrasse agrémentée d’un belvédère de béton blanc a été greffée sur la façade d’origine.
Jardin luxuriant. À l’arrière de la maison, l’espace extérieur est idyllique. Entourée d’une végétation abondante (bananiers, palmiers...) la terrasse en bois encadre la piscine.
Quel tableau !
Au moment de l’achat d’une maison, les acquéreurs veulent confirmation que les travaux qu’ils envisagent sont faisables, et réalisables vite. Pour cela, ils contactent l’architecte DPLG Laurence Roques.
L'architecte toulousaine Laurence Roques
« Il s’agissait de clients très agréables, se souvient-elle, et exigeants. » Une fois le bien acheté, ils lui confient la maîtrise d’œuvre. L’architecte est installée à Toulouse depuis 2011. Pour le particulier son activité est autant tournée vers la rénovation que le neuf.
Laurence Roques se souvient de sa première visite de la maison : « L’intérieur est très sombre, lugubre, rempli de meubles anciens et de miroirs. Un couloir interminable dessert deux salons, une chambre avec salle d’eau, une cuisine exiguë, un escalier pour l’étage, un autre pour le sous-sol et, au bout, la verrière. Les salles de bains sont toutes vétustes. Dans les combles non aménagés, les fenêtres sont fermées par du grillage à poule.
Mais Laurence Roques devine immédiatement le potentiel de cette maison de 233 m² sur un terrain d’environ 600 m² en plein cœur de Toulouse. « C’est une toulousaine de belle facture, agrandie dans les années 1950 d’une belle verrière côté jardin. »
En termes de travaux, les nouveaux propriétaires savent ce qu’ils veulent : gommer le couloir, réaménager l’espace à vivre, remplacer les fenêtres d’origine de la verrière, rénover les chambres et les salles de bains et créer des pièces dans les combles non aménagés.
Le chantier pas à pas
Gommer le couloir. Problème : le mur entre le couloir et les deux salons est porteur. Il reçoit des descentes de charge de la charpente. L’architecte ouvre le mur porteur à plusieurs endroits. Cela a pour but de séquencer des ouvertures et rythmer le passage. Un IPN est nécessaire, masqué par un habillage placo. Les traces au sol de l’ancien mur sont dissimulées par une feuille de zinc plate. Le sol en marbre du couloir est conservé. Un placard est créé.
L’espace musique donne côté cour. Au sol parquet ancien posé à bâtons rompus.
Réaménager l’espace à vivre et la cuisine. Le mur entre la cuisine et la verrière est ouvert, tout comme celui entre le salon et la verrière. Des IPN sont placés. La verrière devient salle à manger. La cuisine est dotée d’un îlot central à cheval entre elle et la verrière, pour cuisiner, prendre le petit déjeuner ou l’apéritif. Elle gagne en taille et en luminosité.
Remplacer les fenêtres de la verrière. Cette intervention touchant à la façade, l’architecte fait une déclaration préalable de travaux en mairie. Les vieux châssis des années 1950 sont remplacés par des montants verticaux noirs en alu type atelier.
Pièce à vivre reconnectée au jardin. Le mur porteur entre le salon et la verrière a été tombé, une poutre IPN a été installée. Sols d’origine.
La salle à manger dans la verrière. Devant les menuiseries métalliques, une tablette de 20 cm de profondeur, pratique pour poser des bibelots. Dessous, le radiateur en fonte encastré.
Rénover les chambres et les salles de bains. Les chambres sont toutes rénovées. Leurs salles de bains sont refaites à neuf. Au sol de la chambre du rez-de-chaussée, la moquette est retirée, laissant place à un parquet ancien rénové. Les murs sont enduits puis peints.
Chambre côté cour. Avant les travaux, les murs de cette chambre étaient recouverts de tissus tendus défraichis. Une fois arrachés, les murs ont été préparés, enduits puis peints. Au sol parquet ancien, pose à coupe de pierre.
Aménager les combles. Sous la charpente apparente, la hauteur est suffisante. Les combles sont isolés en laine de roche sous rampant, rhabillés de placo. Des fenêtres de toit Velux sont posés. Un jonc de mer est posé au sol. Les combles deviennent un salon TV et une partie agrandit la suite parentale, chambre, salle de bains, dressing.
L’architecte Laurence Roques a pu compter sur des professionnels de qualité. « Je travaille avec monsieur Chrita de la société Abadis depuis très longtemps. Ce maçon charpentier est spécialisé en rénovation de maison. C’est une personne très fiable et sérieuse. »
Les travaux ont duré 3 mois et atteint 200 000 €. Pour les propriétaires la rénovation, lorsque l’on achète une maison, permet de s’approprier le lieu et de se sentir bien chez soi.
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