De volume simple, la maison bénéficie de nombreuses ouvertures, au rez-de chaussée comme à l’étage. Apport de lumière naturelle, elles permettent à la nature de s’inviter à l’intérieur.
Dans le jardin « à l’anglaise », largement arboré sur près de 5 000 m², la piscine offre en été des moments de détente privilégiés à l’abri des regards.
Originaires de Gaillac, Louise et Philippe ont un coup de cœur pour cette ancienne maison de maraîchers et de viticulteurs de la fin des années 30 construite à Sainte-Cécile-d’Avès. Un hameau paisible situé entre les coteaux ouest de la ville et une riche plaine maraîchère qui fit autrefois la réputation du marché aux fraises. Contrairement aux maisons des coteaux de Gaillac, bâties en pierre, c’est une maison du « bas de la colline », traditionnellement construite en terre crue. Architecte, Philippe en connaît les propriétés. Isolant naturel, la terre crue permet d’apporter un bon confort thermique en limitant les surchauffes d’été et en gardant la chaleur l’hiver. « C’est un élément fort de la maison que nous avons voulu conserver. La terre crue est un matériau chaleureux qui nous ressemble. »
Et qui donne un indéniable charme authentique à cette maison familiale de 250 m² rénovée avec cachet. « En redistribuant les pièces, nous avons ouvert les volumes pour privilégier de beaux espaces à vivre. » La maison comprend ainsi aujourd’hui quatre chambres, dont une suite parentale de 40 m², et trois salles d’eau entièrement rénovées offrant tout le confort moderne. La cuisine, indépendante, occupe sa place initiale. Une belle pièce conviviale propice aux repas en famille. L’ancienne cave en terre battue a en revanche été intégrée au rez-de-chaussée de la maison pour créer un magnifique espace salon/salle à manger de 70 m², largement ouvert sur l’extérieur et bénéficiant de la lumière du jour grâce à la création de deux grandes portes-fenêtres. Avec son mur en briques de terre crue et sa cheminée d’origine, son sol en terre cuite et ses poutres repeintes en blanc « pour amener de la lumière », l’ambiance y est particulièrement chaleureuse.
Patiemment chinés, de nombreux meubles et autres objets insolites ont trouvé leur place dans l’espace salon/salle à manger, comme cette cage à oiseaux posée sur un ancien porte-bagage de chambre en bambou. Au plafond, un lustre candélabre en métal noir customisé par Louise éclaire une imposante table en noyer.
Aménagé avec des canapés aux coussins moelleux autour de table basse en bois, ambiance cosy et chaleureuse dans le salon. Contre le mur en briques de terre crue, un ancien meuble de mercerie et son plateau en vitrines reconverti en buffet. Dans les vases, des branches d’olivier coupées dans le jardin.
Indépendante, la cuisine prolonge le salon et la salle à manger. Une pièce spacieuse et conviviale où il fait bon préparer des repas en famille ou entre amis.
À l’étage, deux salles d’eau ont été créées. Une troisième salle de bains se trouve au rez-de-chaussée.
Dans le corridor qui mène à la suite parentale, les placards se font discrets et sont habillés d’anciennes persiennes en bois repeintes en blanc.
La suite parentale, claire et lumineuse, a été rénovée dans un esprit sobre et minimaliste avec des matériaux naturels. Au sol, un revêtement en jonc de mer. Une vielle porte en bois fait office de tête de lit et un ancien pied de lampe a été transformé en table de chevet.
Avec son mobilier en bois, le charme de l’ancien opère également dans les chambres d’enfant où le parquet d’origine a été conservé.
