Plancher en chêne et marbre dans cette cuisine d’un appartement de l’hypercentre de Toulouse rénovée par Pulp Intérieurs.
Très beau parquet en chêne massif collé. Pose à bâtons rompus, avec incrustation de marbre.
« Dans cet immeuble ancien datant du XVIIIe siècle, le carrelage existant de la cuisine avait fissuré suite à l’évolution structurelle du bâtiment », explique Priscilla Bergès de l’agence toulousaine Pulp Intérieurs. « Il fallait donc pallier cette contrainte et proposer un sol léger. Esthétiquement, il nous semblait évident de prolonger le parquet à bâtons rompus de l’entrée jusque dans la cuisine repensée avec Bulthaup (Toulouse). L’idée du marbre venant s’immiscer dans les lames de parquet en chêne amène une touche délicatement décalée et poétique.
Le défi consistait dès lors à combiner noblesse des matériaux, légèreté et souplesse structurelle de l’ensemble.
Suivant le calepinage des architectes d’intérieurs, l’entreprise Debezy (marbrier de Castelnau-d’Estrétefonds) a posé des lames en marbre de Carrare qu’elle a fabriquées sur-mesure afin de parfaitement épouser les lames de parquet en chêne massif fournies et posées par l’entreprise Soremat (Portet-sur-Garonne). « Notre travail s’apparente à de la haute couture », précise-t-on chez Pulp Intérieurs.
On doit au marbrier Debezy le sol en marbre, la crédence et le plateau de la table (diamètre de 90 cm) dont le piètement a été créé par un ferronnier. Autour de la table, chaises DSR au piètement Tour Eiffel créées en 1950 par Charles et Ray Eames, éditées par Vitra. Au-dessus, suspension « Monte & Baisse » du fabricant français Daniel Gallo, laquée en blanc. Cuisine Bulthaup (Toulouse).
