Envie de plus de surface habitable ? Pas envie d’empiéter sur le jardin ? Avez-vous pensé à la surélévation ?
La famille Granier l’a fait. 5 mois de travaux, un budget de plus de 110 000 euros, une réussite.
À gauche, la maison avant la surélévation. À droite, la maison après la surélévation, 60 m2 de gagné.
Déménager ou agrandir ?
Nelly et Nicolas Granier ont fait construire en 2005 à Merville un pavillon de plain-pied de 125 m2.
Dix ans plus tard, ils ont besoin de davantage d’espace « pour la tranquillité de nos deux garçons de 8 et 14 ans, précise Nicolas, et la nôtre ».
Alors, s’est posée la question de déménager ou d’agrandir. Déménager signifiait s’éloigner et, au mieux, des frais de notaire et de décoration. Se trouvant très bien à Merville dans leur maison, ils n’ont pas hésité longtemps. Le couple couche sur papier ses envies, la création d’un étage dédié aux enfants : deux chambres de 15,65 m2 chacune, une salle de bains et un WC de 5,50 m2 et une salle de jeux de près de 24 m2.
Plan de la surélévation réalisé par Nicolas Granier,
le propriétaire de la maison, maître d’ouvrage du chantier.
Trouver l’entreprise
« Nous tenions, se rappelle Nicolas Granier, à une relation de proximité avec l’entreprise et à minimiser le nombre d’interlocuteurs. »
Au mois d'août 2015, le couple consulte plusieurs entreprises, dont EBS-Surélévation. Cette société basée à Lespinasse et Bruguières est spécialisée dans les extensions et les surélévations sur la région toulousaine. Elle en réalise environ 25 par an. Ses neuf salariés couvrent quasiment tous les corps de métier du bâtiment. « Cela permet d’éviter les sous-traitants », explique Yvan Sauzer, le gérant de l’entreprise. EBS-Surélévation fait bonne impression.
« Mais la confiance n’exclut pas le contrôle, précise Nicolas. Nelly a rendu visite aux propriétaires d’une maison surélevée en 2014 par l’entreprise. » Visite concluante.
5 mois de travaux
En septembre 2015, le devis est signé. Mi-octobre, la demande de permis de construire est déposée en mairie. En attendant la réponse, le couple monte son plan de financement avec la banque. En novembre la mairie demande des pièces complémentaires. Le permis est accordé début janvier. Les travaux commencent le 1er février 2016.
Pendant toute la durée des travaux (5 mois), le couple pourra occuper la maison tout à fait normalement. L’intervention se fait par le toit.
Après la découverture partielle de la toiture, l’ossature bois de la surélévation est mise en place. Puis la charpente traditionnelle avec poutre faîtière et solives qui garantira une hauteur sous plafond de 1,80 m au plus bas et de 3 m au plus haut.
Pose de l’ossature bois de la surélévation.
Vue de l'intérieur de la surélévation une fois l'ossature bois et la charpente posées. L'isolation sera placée dans l'épaisseur des murs et dans les caissons du plafond.
Ensuite, les tuiles de la toiture de l’existant sont récupérées pour le toit de la surélévation. Il faudra y ajouter environ 15% de tuiles neuves (dont les tuiles de rive).
Une fois l’extension couverte, le menuisier, l’électricien, le plaquiste et le jointeur d’EBS-Surélévation s’activent. Pose du plancher, des menuiseries, des conduits pour la climatisation, des arrivées d’eau, des évacuations, des gaines électriques, installation du nouveau conduit du poêle à bois du rez-de-chaussée, etc. Et bien sûr l’isolation. L’isolation est très bonne : 140 mm de laine de verre dans les murs + 60 mm de fibre de bois par l’extérieur, « une fibre de bois spécifique pour recevoir l’enduit extérieur », précise Yvan Sauzer. Quant à la toiture, elle est isolée par 300 mm de laine de verre sous rampant, de quoi éviter les surchauffes l’été et le froid l’hiver.
Nicolas et Nelly apprécient le suivi et la réactivité d’Yvan Sauzer. La moindre bricole signalée par le couple, l’entrepreneur se déplace immédiatement pour la corriger.
Mi-mars, la trémie de l’escalier est percée. La surélévation et l’existant ne font qu’un. L’entreprise installe alors un escalier provisoire en attendant la livraison de l’escalier définitif (4 à 5 semaines d’attente).
Vue de l'intérieur de la surélévation après second œuvre réalisé par les propriétaires eux-mêmes.
La famille Granier réalise une partie des travaux
À l’étage, le couple peut désormais appliquer une sous-couche sur le placo. Puis une peinture blanche pour les plafonds, une peinture couleur lin naturel de Dulux Valentine pour un mur et gris lancelot de Tollens pour un autre. « Le résultat est top », se réjouit monsieur Granier. « Pour le sol, nous avons choisi du parquet flottant stratifié de marque Quick-Step (gamme Largo finition chêne Dominicano). Nous l’avons trouvé chez l’Univers du parquet à Toulouse, c’est plus cher qu’en GSB mais c’est un produit d’excellente qualité. »
L'escalier, superbe
Début juin, l’escalier définitif est installé. C’est une très belle pièce réalisée par Casbas et fils de Toulouse. Escalier en métal noir mat, quart tournant, limon central et marches en chêne.
La fin des travaux
Le chantier touche à sa fin avec la pose des climatiseurs, modèle Emura de marque Daikin.
Mi juillet, 5 mois après le début des travaux, le couple signe la réception du chantier sans aucune réserve de leur part.
Ouf, Nicolas respire : « On n’avait pas appréhendé l’ampleur des travaux. Une surélévation de 60 m2, c’est une mini maison. Les ouvriers ont eu beau être très respectueux des lieux, à la fin, il nous tardait que ça se termine. Mais le résultat est là. Entre le croquis de départ et le résultat, ça colle ! ».
Coût final
La surélévation de la famille Granier a coûté 110 000 € TTC tous corps d’état hors peinture, parquet et salle de bains (mobilier et faïence) à la charge du client. Le coût au m2 supérieur à la moyenne s’explique par le coût de la climatisation (environ 6 000 €) et de l’escalier (9 000 €).
Peut-être souhaitez-vous en savoir plus sur ce projet ? La rédaction de MA MAISON vous invite à découvrir le blog tenu par la famille Granier pendant les travaux : http://objectif-surelevation.fr
