Son art, Laura Demichelis l’a acquis, perfectionné et exercé en Europe et en Asie. Des voyages qui nourrissent ses pièces de décoration en bronze.
Photos : Mathilde De Keukelaere
Laura Demichelis dans son atelier dans le centre de Toulouse.
En 2016, Laura Demichelis installe son atelier de mobilier et d’objets de décoration en bronze à Toulouse. « J’avais envie de soleil », glisse dans un grand sourire l’artiste bronzière. Originaire de la région d’Aix-en-Provence, la jeune femme a quitté son Sud natal en 2007 pour acquérir son savoir-faire plus au nord et le perfectionner jusque très à l’est avant de revenir dans notre Sud-Ouest.
C’est en effet à l’école Boulle, à Paris, que Laura Demichelis a décroché son diplôme de bronzière d’art en 2010. Elle fait ses premières armes toujours dans la capitale. Et quelles armes ! Elle exerce au sein des ateliers du célèbre designer Hervé Van der Straeten. Elle y façonne le bronze pour du mobilier d’exception. L’artiste aurait pu se satisfaire de cette situation. Mais elle ambitionne de perfectionner son savoir-faire. « Je suis partie en Asie pour y étudier les métiers d’art du bronze », explique-t-elle, « les gens là-bas travaillent la même matière que moi mais avec des techniques complètement différentes ». Son périple l’entraîne au Vietnam, en Chine, au Cambodge et au Népal. Après une année passée en Extrême-Orient, elle revient en Europe, à Berlin plus précisément. Elle y collabore avec le designer Stefan Leo pendant deux ans avant de regagner la France. Pourquoi Toulouse ? L’artiste s’en explique : « J’avais envie de revenir en France, dans le Sud. Toutefois, mon métier nécessite de faire appel à un fondeur d’art pour les pièces de conception complexe. Il n’y en a pas partout. À Toulouse, si ».
Comme un clin d’œil à son parcours de baroudeuse, c’est juste derrière la gare Raynal, dans le quartier Bonnefoy, que Laura Demichelis installe ses machines pour couper, ciseler, souder... Là, elle y dessine, modélise, croque, planifie et réalise ses pièces en bronze mais aussi cuivre et laiton. Des pièces, uniques ou en série limitée, qui s’inspirent de ses expériences, de son regard sur le monde. La lampe « Bourgeon », constituée d’un abat-jour en coton, d’un pied en chêne et de « bourgeons » en bronze, rappelle ces arbres exotiques où les fruits poussent directement sur le tronc. « Chaque bourgeon est unique », précise l’artiste qui a façonné chaque moule en silicone. Lors de notre visite, Laura Demichelis travaillait également à un paravent « Sismologie ». Les trois vantaux mêlent cuivre et laiton dans un graphisme rappelant les fonds océaniques vus de haut. Un véritable appel à prendre le large.
Applique Ellipse.
Paravent Sismologie.
Bout de canapé Rhino.
Laura Demichelis et sa lampe Ellipses.
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