À Castanet-Tolosan, l’isolation extérieure en fibre de bois, l’isolation des combles et la pose de volets roulants assurent à cette villa des performances énergétiques accrues été comme hiver.
LA RÉDACTION - PHOTOS CLIN D'ŒIL
L’isolation par l’extérieur a permis l’application d’un nouvel enduit qui redonne une nouvelle jeunesse à cette maison de Castanet-Tolosan.
Sur les hauteurs de Castanet-Tolosan, un couple craque pour une maison avec une vue splendide sur la Ville rose. L’acte d’achat signé en 2024, les propriétaires envisagent une rénovation énergétique pour remettre leur bien aux normes : menuiseries extérieures, isolation des combles et des murs... pour cela ils profitent de l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’, calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux. Pour l’isolation des murs, les Castanéens font le choix de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Contrairement à une isolation thermique par l’intérieur, l’ITE enveloppe le bâtiment dans une couche isolante continue, permettant une meilleure inertie : les murs gardent la chaleur en hiver et restent frais en été. La méthode permet aussi de préserver la surface habitable et est l’occasion de moderniser la façade. Pour son projet, le couple contacte l’entreprise toulousaine spécialisée, Nova-ITE. « J’ai proposé un premier devis avec un isolant en polystyrène et un second avec de la fibre de bois, explique Cédric Aubagna, fondateur de Nova-ITE. Ce dernier offre un excellent confort en été, car la chaleur met environ 12 heures à traverser la paroi de l’extérieur vers l’intérieur. Cela permet d’éviter l’usage de la climatisation en journée. Étant donné que leur maison est exposée plein sud, les propriétaires ont opté pour cette solution. »
Façade nord. Les propriétaires ont souhaité l’installation de volets roulants intégrés dans l’isolation par l’extérieur. Par souci esthétique entre autres, ils ont également souhaité que les volets en bois bleus soient conservés.
Ravalement intégral. Les façades des trois niveaux de la maison ont été ravalées, y compris la sous-face de la terrasse, les poteaux et les garde-corps.
À l’occasion d’un premier rendez-vous sur place, l’ampleur du chantier est évaluée. Les propriétaires indiquent souhaiter intégrer des volets roulants domotiques, tout en conservant les volets battants en bois existants pour l’aspect esthétique et sécuritaire. « C’est très technique pour nos équipes de les déporter. De plus, il nous a fallu considérer l’intégration des nouveaux volets domotiques en amont. Nous avons organisé plusieurs réunions sur place avec le menuisier pour se coordonner. » Cédric Aubagna veille à ce que tout soit fait dans les règles de l’art. Le chantier est donc organisé en plusieurs phases pour assurer la qualité de la mise en œuvre. La première débute en novembre avec la dépose des volets battants et la préparation des futurs supports pour les volets roulants. Le menuisier peut ainsi les installer avant la suite de la procédure. La seconde phase commence en mai avec la pose de l’isolant, les sous-couches d’enduit et l’enduit taloché de finition. « La fibre de bois est très sensible aux intempéries et à l’humidité, donc nous commençons toujours la pose à partir du printemps », précise le spécialiste.
Un isolant qui respire. Sur cette photo, on distingue parfaitement l’épaisseur de l’isolant extérieur, entre la descente du volet roulant et le volet bleu. Les volets en bois bleus, déposés le temps de la pose de l’isolant, ont été réinstallés en fin de chantier. La partie basse de l’isolant ne touche pas le sol pour laisser une lame d’air le prémunir de toute remontée d’humidité.
Des travaux d’embellissement permettent un rendu harmonieux et sécurisé : les piliers et le dessous du balcon sont enduits, les descentes de gouttières sont changées, des couvertines sont posées pour ajuster la toiture et, bien sûr, les volets battants repeints par le propriétaire sont fixés à nouveau. Les anciens appuis de fenêtres en pierre sont quant à eux remplacés par de nouveaux appuis de fenêtres isolés à cœur et recouvert d’une résine. « Nous les avons peints dans le but de recréer l’aspect appuis béton. » Au bout d’un mois et demi, la seconde phase s’achève. Les propriétaires ont pu habiter leur maison durant toute la période du chantier. Aujourd’hui, ils sont ravis du confort thermique et sonore ainsi que de la nouvelle esthétique de leur maison.
Mur pignon. L’isolation par l’extérieur en fibre de bois a induit une surépaisseur du mur pignon. En partie haute, elle a été recouverte d’une couvertine.