Pour le particulier, elle crée des ambiances. Pour le théâtre, elle crée des décors. Sarah Zubic nous raconte des histoires, à l’acrylique, au mur comme sur papiers peints.
Photo : MARIE HUGUENIN
Sarah Zubic, peintre en décor
Des motifs graphiques cassés par des patines aux pigments naturels, ainsi s’illustre le savoir-faire brillant de Sarah Zubic. Cette peintre en décor travaille aussi bien pour les théâtres que pour les particuliers désireux de couleurs et de matières, d’un fait main unique. « Je découpe mes pochoirs à la main. Lorsque je peins, s’il y a un accident je le conserve. J’aime l’accident de la main, cela fait vibrer la peinture. Cela raconte une histoire. »
Les patines et pochoirs de Sarah Zubic racontent le temps qui passe.
Une vieille ferme rénovée accueille l’atelier de Sarah Zubic à Mauzac, au sud de Muret. Ici, chaque pièce raconte une histoire, « des histoires qui font mon histoire », précise- t-elle. À sa casquette de peintre, ajoutez le chapeau de créatrice de papiers peints, des papiers aux effets matières impressionnants qu’elle peint à la main. Côté décor de théâtre, la jeune femme collabore avec différentes compagnies. « Plus j’avance et plus je me laisse surprendre », confie-t-elle
Chez Sarah Zubic, des plantes vivent dans ses Trans’DollZ, des poupées en plastique peintes, matiérées, texturées, détournées.
« Mon travail en décor de spectacle me permet de faire entrer chez mes clients en peinture d’intérieur de la magie et du rêve. »
Sarah a grandi dans la campagne agenaise dans une maison colorée du sol au plafond, remplie d’objets propices à l’imaginaire, trouvés, détournés voire créés par sa mère. Tandis qu’elle étudie les arts plastiques, un stage à Marionnettissimo, festival de marionnettes de Tournefeuille, met en lumière sa sensibilité particulière pour la scénographie et l’univers onirique. À la fondation INFA, en 2013 sa formation de peintre en décor est une révélation. « La peinture m’a enseignée la patience et la rigueur. » Elle y apprend alors toutes sortes de techniques et les explore. Une fois diplômée, à 25 ans, la peintre en décor se lance. « La peinture blanche au pistolet, très peu pour moi », comme elle dit. « Mes clients comprennent quand je leur parle de lumière, de couleurs et de matières. » Sa technique fait mouche. Des entreprises remarquent son savoir-faire, c’est le cas de Manuel Gomez de Gomez Carrelages & Bains, qui vante son travail avec bienveillance. « Mon travail en décor de spectacle me permet faire entrer chez mes clients en peinture d’intérieur de la magie et du rêve. Je me mélange à leur histoire tout en racontant leur histoire. »
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