Bienvenue à Tournefeuille dans le jardin bio de Nadine et André. Le couple nous raconte son potager avec autant de plaisir qu’il en prend à le cultiver.
Fleurs de ciboulette comestibles ayant un goût très fin et décoratives dans une salade.
Ils louent depuis 2006 une parcelle de 120 m² aux jardins familiaux de Tournefeuille. Ce couple de retraités y cultive son potager bio. Pommes de terre, tomates, blettes, haricots verts et toutes sortes de courges sont très reconnaissants de leurs efforts.
Des tomates ils en font pousser une trentaine de pieds. Des espèces précoces et tardives, pour garantir une récolte tout l’été. Quatre fois par an ils cultivent la Bintje en deux rangées de 4,50 mètres. « Cela nous assure presque notre consommation annuelle de pommes de terre. Et nous en consommons beaucoup. » Des poireaux : 50 pieds. « Semés début septembre, nous en aurons tout l’hiver ». Les fèves et les petits pois mange-tout sont semées en février pour une récolte en juin. Les haricots verts (variété Delinel) sont semés d’avril à juillet, en trois fois, pour étaler la récolte de juillet à septembre. Les blettes se ressèment seules. Dans leur potager on trouve aussi des pieds de concombre, du radis noir (très prolifique selon eux), de la betterave rouge, des courges, des salades et de la mâche. En termes de qualités gustatives, le couple sent la différence. « Au début de printemps nos blettes sont plus sucrées que celles du commerce. Quant aux tomates et haricots verts, le goût et la fraîcheur, c’est bien meilleur. »
Courgettes d’Italie non coureuse.
Variété hâtive et très résistante au froid, la mâche Coquille de Louviers.
Côté fruits, le couple cultive des framboisiers et quelques fraisiers, « manière de grignoter quand on jardine ». Et côté fleurs, ils laissent pousser des pavots de Californie, des coquelicots, des amarantes et des cosmos (très rustiques et faciles), pourvu qu’ils ne poussent pas dans les rangées de légumes. Ces fleurs attirent papillons et abeilles.
Cosmos.
Pavots de Californie.
Un potager luxuriant nécessite en amont un apport régulier de matière organique. « Je ne jette rien de mon jardin, explique André. Toutes les feuilles, branches mortes, fleurs fanées, tiges séchées de légumes… se dégradent dans le composteur. Tous les ans, au mois de mars, nous prélevons le compost mature pour l’étendre à la fourche sur la parcelle. Nous apportons aussi beaucoup de paille et de broyat de végétaux pour enrichir le sol. »
La parcelle donne de beaux potirons.
Plusieurs variétés de tomates sont plantées.
Nadine et André commencent leurs cultures par des semis en godets chez eux. Ils les transportent ensuite dans la serre commune des jardins familiaux pour les fortifier. Enfin, ils les plantent. Pour des plantes en bonne santé, ils ont recours au purin d’orties qu’ils préparent eux-mêmes et qu’ils pulvérisent sur les plantes dilué à 10% ou qu’ils arrosent aux pieds dilué à 20%.
« Exposé en plein soleil, notre parcelle est aussi exposée au vent d’autan et au vent d’ouest. » Certains légumes ne s’y plaisent pas. Melons, aubergines et carottes ont été abandonnés. « On ne réussit pas tout. »
À une demi-heure de marche de leur domicile, ils se rendent au jardin presque tous les jours, hormis l’hiver. « Sur place, nous discutons avec les autres jardiniers, on plaisante, on retrouve le côté village ancien. Jardiner c’est un plaisir. Si on n’aime pas, mieux vaut faire autre chose car cela demande de l’entretien. C’est aussi une certaine forme de gymnastique douce, bienvenue avec l’âge. »
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